Nom : Founé Diarisso

Âge :54 ans

Emploi : Teinturière de Bazins et transformatrice d’aliments locaux tels que les céréales, les fruits et les légumes

Nombre d’enfants : 6 enfants et 3 petits-enfants

Mon met préféré : Je suis Soninké donc j’aime beaucoup le couscous avec de la sauce aux feuilles vertes et arachides, accompagné de viande ou de poisson frais, fumé ou séché. J’aime aussi le couscous avec des haricots et une sauce aux feuilles vertes avec de la poudre ou de la pâte d’arachide.

Ce que j’aime par dessus tout : L’exode et l’argent. Plus précisément, j’aime avoir de l’argent puisque cela me permet de voyager.

Ce que je n’aime pas du tout : La trahison

 

Ce qui me rend unique c’est…? :

Dans la culture malienne, nous sommes trop humbles pour définir nous-mêmes nos qualités. Selon Selly Ouane, la directrice exécutive de l’ONG Woïyo Kondeye[WK], c’est ma persévérance à travailler de manière irréprochable  jusqu’au bout qui me rend unique; tandis que, selon Mamadou Koné, un stagiaire à WK, c’est mon plutôt mon courage et la bonne qualité de mon travail.


Motivation à faire partie de la cuisine :

Avant même que la cuisine collective soit créée, je faisais partie d’un groupe de femmes qui œuvrait contre la malnutrition au sein du centre de santé communautaire (CSCOM) de Daoudabougou. Je trouve très important de lutter dans le but de vaincre la malnutrition et j’aime la solidarité qui s’est créée entre les femmes. En fait, nous sommes un groupe qui a traversé plusieurs étapes ensemble. Comme je disais, nous avons commencé ensemble ici, au CSCOM, puis, lorsque le groupe de cuisine collective a été mis en place, nous avons déménagé nos activités au local de Woïyo Kondeye, dans le quartier de Sogoniko. Finalement, lorsque nous avons eu les moyens d’acquérir notre propre matériel, nous sommes revenues à Daoudabougou et nous avons aidé à mettre sur pied d’autres groupes de cuisine.

 

À la cuisine, j’ai apporté… :

Mon expérience en transformation des céréales et plusieurs recettes de bouillies enrichies. J’ai aussi fait la traduction des termes de nutrition de la langue française en langue Bambara.

 

Un message que j’aimerais transmettre :

C’est grâce à Woïyo Kondeye et à son intérêt dans la cuisine collective que nous avons pu nous rendre jusqu’ici et nous faire connaître. Par exemple, j’ai bien aimé participer à l’émission « Bien Manger », prendre part à la journée panafricaine des femmes, ainsi que ma rencontre avec la Première Dame, le Président ATT et quelques ministres.

J’ai fait la connaissance de plusieurs personnes à travers la cuisine collective et Woïyo Kondeye. C’est aussi grâce à WK que je suis maintenant une formatrice en nutrition et que je peux aider les autres.

J’aime le sourire et la joie qui règnent au sein de la cuisine collective. Cet enthousiasme nous fait oublier les problèmes de la vie de tous les jours.